Écrans à la maternelle : une pratique répandue, des effets contrastés sur les apprentissages

L’usage des écrans commence de plus en plus tôt. En 2022, 75 % des élèves de petite section utilisaient un écran, selon une étude publiée par la DEPP et le Ministère de l’Éducation nationale. Ces enfants regardent des vidéos ou jouent sur tablette dès l’âge de 3 ou 4 ans. Cette généralisation interroge : quels impacts sur les apprentissages ? La note d’information n°25.37 répond, chiffres à l’appui.

Enfant maternelle sur ecran tablette

Une pratique courante, mais inégalement répartie

L’étude montre que 45 % des élèves ont un accès numérique dédié. Parmi eux, 15 % possèdent leur propre tablette.

Mais cet accès varie fortement selon le milieu social. Par exemple, 21 % des enfants d’ouvriers non qualifiés ont une tablette, contre seulement 7 % chez les enfants de cadres. De plus, les enfants d’ouvriers jouent trois fois plus souvent sur écran. Ces écarts se creusent encore quand l’écran est utilisé pendant les jours d’école.

Ces constats rappellent que le numérique est aussi un enjeu d’égalité des chances. Chez UNOWHY, nous défendons un usage éducatif, raisonné et encadré des outils numériques. Nos solutions, comme SQOOL, visent à accompagner les enseignants et à réduire la fracture numérique dès le plus jeune âge.

Les écrans influencent les résultats scolaires

L’étude ne s’arrête pas à la fréquence d’usage. Elle analyse aussi les conséquences sur les apprentissages. Les chiffres sont clairs : les enfants qui jouent sur écran les jours d’école présentent des scores nettement inférieurs aux autres.

Ces écarts atteignent :

  • −22 % d’écart-type en langage
  • −14 % en mathématiques
  • −12 % en compétences transversales

Regarder un écran a également un effet négatif, mais plus modéré. En revanche, jouer sur écran en dehors des jours d’école est associé à de meilleurs résultats scolaires, tous domaines confondus.

Encadrer l’usage pour limiter les effets négatifs

Le point le plus encourageant concerne l’encadrement. Lorsque l’enfant utilise les écrans sous la supervision d’un adulte et sans que cela remplace d’autres activités (jeux, lectures, échanges), les effets négatifs diminuent. Pour certaines compétences, comme les mathématiques ou les aptitudes transversales, le lien s’annule même totalement.

Cela confirme une idée simple : ce n’est pas tant l’écran lui-même que la manière dont il est utilisé qui fait la différence. C’est une vision que nous partageons chez UNOWHY. Nos solutions comme La SQOOL Académie ou SQOOL TV accompagnent aussi les familles, pour promouvoir un usage du numérique plus éclairé.

Pour aller plus loin :

Cette étude de la DEPP constitue une base précieuse pour alimenter les réflexions sur le numérique à la maison et à l’école. Elle met en lumière à la fois les risques d’un usage non encadré et les opportunités offertes par une approche pédagogique et équilibrée.

👉 Téléchargez la Note d’information complète pour accéder à tous les résultats et recommandations : Usage des écrans par les enfants de 3 à 4 ans : pratiques et liens avec les apprentissages (PDF)

Référence

Meriam Barhoumi, 2025, Usage des écrans par les enfants de 3 à 4 ans : pratiques et liens avec les apprentissages, Note d’Information, n° 25-37, DEPP.
https://doi.org/10.48464/ni-25-37

Défilement vers le haut